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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Les conflits

Rien que le mot « conflit » posé et l’on est sur les pattes arrières. Pourquoi ? Parce qu’une situation conflictuelle, réalité d’une opposition entre deux personnes, est chargée d’émotions, comme la colère, la tristesse, la rancune, la frustration ou la peur. C’est ce qui se passe, notamment, dans un couple.

Pourtant, le conflit peut – aussi – s’avérer positif. Des psychologues (Dominique Picard et Edmond Marc) considèrent même que les conflits ne sont pas des erreurs de la communication, mais qu’il est aussi normal et banal de se disputer que de bien s’entendre : « les problèmes relationnels sont inhérents à la nature et à la dynamique d’une relation parce que vivre ensemble et communiquer, c’est compliqué et difficile. » Ouf !

Alors, pourquoi ça « pète » ? L’un se sent blessé par un situation précise, générée par l’autre. Et il y a plusieurs manières d’entrer en conflit : paroles agressives, fuite ou silence. L’un et/ou l’autre ne s’y retrouve(nt) plus et n’arrivant plus à ronger son frein, explose(nt). Le problème est vécu comme une souffrance. N’y tenant plus, il faut exploser pour se faire entendre. Evidemment, ce n’est pas une solution optimale, car chacun y va de ses griefs sans écouter l’autre, sans lui laisser la place de s’exprimer. On monte le ton, on casse la vaisselle, on martèle des mots inutiles, on marque sa colère… Ce n’est pas productif, et de loin. Alors pourquoi ne pas se poser ? A deux. Il est plus important de permettre ce comprendre ce qui se passe au sein du couple et conduire sa relation (au lieu de se laisser conduire par elle) que de l’amener (par la contrainte ou la persuasion) vers une « bonne entente » qui ne tiendrait pas compte de la réalité de ses divergences.


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