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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Racket

D’abord, les constats : En 2012, les vols avec brigandage, des infractions commises avec violence, dont passablement de racket, sont légion chez les jeunes. Même si la police reste active, elle peine à stopper ces actes délictueux. Un, les racketteurs se dépêchent de « revendre » leur butin » et deux, les victimes peinent à déposer plainte, par peur de représailles.

L’occasion de faire le point.

Racketer quoi?

Chez les moins de 10 ans, il est question de trafic d’objets (jouets, cartes à collectionner, voir même goûter). Ils sont plus vulnérables et cèdent très vite. Par peur de ne plus avoir d’amis. Les ados, eux, rackettent de l’argent ou des téléphones portables. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nos ados aiment beaucoup montrer leurs nouveaux « joujoux technologiques ».

Ce qui doit inquiéter

Un enfant racketté ne dit rien, se replie sur soi, pleure, ne veut plus aller à l’école. Il y a urgence à l’écouter et à le rassurer. Quant à l’enfant racketteur, il revient à la maison avec des objets nouveaux et, surtout, une bonne histoire à la clé : un copain me l’a prêté ou on a échangé… Il faut soit se rendre à l’école et discuter avec l’enseignant, voire avec le copain, soit directement appeler les parents du copain. Discuter de son méfait et surtout s’excuser auprès du copain lésé, c’est le minimum requis dans cette affaire.

Enfin, un « truc » qui fonctionne à merveille : si votre enfant a un grand frère ou une grande sœur, leur demander de se rendre à l’école et de prendre l’enfant racketteur sur le fait. Juste le fait que des « grands » puissent protéger votre enfant et les autres, fera réfléchir à deux fois le racketteur-en-herbe de ne pas recommencer. Evidemment, les enseignants doivent être mis au courant.


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