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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Organisation familiale


Lettre du mercredi 14 octobre 2015 - Source: Messages aux Parents



Avec la naissance d’un enfant, il ne s’agit plus seulement d’accorder entre eux les besoins de deux personnes, mais de prendre des décisions pour l’ensemble de la famille. Les priorités et responsabilités ne sont plus les mêmes. L’organisation familiale constitue un véritable défi et le souci de ne pas arriver à gérer simultanément la garde d’enfant et le retour à la vie active peut être à l’origine d’une surcharge émotionnelle et psychologique. Échangez avec votre partenaire sur votre avenir en tant que parents exerçant une activité professionnelle. Les questions suivantes peuvent vous aider.

  • A quelle intensité est-ce que je peux ou je souhaite accompagner notre enfant dans son évolution?
  • Comment pouvons-nous assurer l’aspect financier? Qui gagne quel salaire?
  • Quelle est l’importance de ma profession pour ma satisfaction?
  • Quelles sont les possibilités offertes par mon employeur pour concilier vie familiale et vie professionnelle?
  • Comment organiser l’allaitement ou l’alimentation au biberon avec ta reprise de mon activité professionnelle après le congé maternité?
  • Quelles formes d’accueil extra-familial aimerions-nous et pouvons-nous utiliser?


Après le congé de maternité
Cherchez ensemble une répartition du travail qui corresponde aux deux parents, pas seulement au niveau professionnel, mais aussi pour le ménage et la garde de l’enfant: qui aime faire la cuisine, qui préfère faire les courses? Qui met l’enfant au lit le soir, qui l’amène le matin à l’endroit où il est gardé? Qui préfère faire la lessive et qui la repasse? Qui passe l’aspirateur et qui nettoie la salle de bain? Qui se lève la nuit pour l’enfant et qui le matin? Il est aussi possible de se répartir les nuits…

Le ménage devrait être réparti de façon équitable, fixez vos propres règles comme, par exemple:

  • chacun se charge de ce qu’il préfère faire, le reste est réparti de manière équitable ou réalisé ensemble;
  • les journées passées en famille durant la semaine sont utilisées pour faire une partie du travail ménager;
  • chaque semaine (sous forme de tournus), l’un des deux est responsable du nettoyage, des courses ou d’autres tâches;
  • un calendrier familial ou un plan de la semaine peut vous aider à répartir de façon équitable le travail ménager, l’activité professionnelle, le travail familial et les loisirs;
  • acceptez le fait que votre partenaire suspende le linge différemment ou habille l’enfant d’une autre façon que vous — différent n’est pas synonyme de faux.


Trouver son propre rythme familial
L’organisation familiale devrait rester dynamique et être adaptée régulièrement aux besoins du moment. Malgré toutes les réflexions préalables, il est normal qu’il soit difficile de concilier sans problèmes, dès le départ, les besoins du couple, de l’enfant, du ménage, de la vie professionnelle et ceux — très personnels — de chacun. Il n’est pas nécessaire que tout soit toujours parfait, surtout pas du point de vue de l’enfant. Celui-ci n’a pas envie d’être «organisé», mais préfère participer au quotidien et bénéficier de votre présence. N’oubliez donc pas de prendre en compte les besoins de votre enfant. S’il est calme et content, vous pouvez régler l’une ou l’autre chose en sa présence et vous gagnerez du temps. Au début, le rythme de votre enfant va fortement influer sur votre vie quotidienne et il sera important d’en tenir compte.


Économiser ses forces
Un petit enfant a besoin d’une présence permanente qui ne laisse que peu de marge pour votre propre repos. Les parents peuvent alors se sentir fortement dépassés. Lorsque les forces physiques et psychiques sont déséquilibrées, il peut en résulter des états d’épuisement ou même de dépression. Des symptômes prédominants sont l’irritabilité, la surcharge et l’abattement. S’ajoutent à cela le manque d’appétit, des troubles du sommeil, de la passivité, des palpitations cardiaques, des vertiges, un manque d’intérêt et, éventuellement, des sentiments contradictoires par rapport à l’enfant et à votre partenaire.


Si vous décelez ce type de signes chez vous
, ne vous laissez pas submerger par des sentiments d’échec ou de culpabilité, mais cherchez à trouver de l’aide. Vous avez aussi besoin de temps pour vous. Qui pourrait vous aider, vous décharger d’un peu de travail et de responsabilité, vous offrir de petites pauses dans votre quotidien? Dites à votre entourage comment vous vous sentez et ce dont vous avez besoin pour votre équilibre intérieur. S’il existe, dans votre entourage, un centre de puériculture, un club des parents ou un groupe d’école des parents, vous pouvez y rencontrer des gens et éventuellement discuter de votre situation avec d’autres mères et pères concernés. Si une ou plusieurs formes d’aide ne vous ramènent pas l’équilibre psychique souhaité, n’hésitez pas à en discuter avec une personne spécialisée (infirmière puéricultrice, médecin). Cette personne aura de la compréhension pour votre situation et pourra voir avec vous quel soutien serait aidant.

A suivre…


Livre de la semaine


  • Quand un amant passe


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