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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Présence du père ou non

Assister ou non à l’accouchement ne doit pas être ressenti comme un devoir pour le père. Il est important qu’il s’y rendre par envie et non par obligation ou pour faire plaisir à la future maman. Malheureusement, pour certains hommes c’est un devoir, car leurs compagnes comptent absolument sur leur présence. Et si environ 80 % des hommes assistent à l’accouchement, combien d’entre eux ont vraiment eu le choix ? Il arrive en effet que le père n’ait pas son mot à dire et qu’il lui soit difficile de se désister, de peur de passer – déjà – pour un mauvais papa ou pour quelqu’un de lâche.

Attention aussi à ne pas le culpabiliser : le fait de ne pas être présent ne veut absolument pas dire qu’il sera un mauvais père, mais certaines raisons peuvent le pousser à refuser d’y participer. Laisser le futur père libre de ce choix est donc essentiel. A la vie de couple. Et, ensuite, à la vie de famille.

Il est essentiel de bien en discuter ensemble ou de ne pas hésiter à se faire aider de son gynécologue ou, éventuellement, d’une sage-femme.

Ou d’une psychologue au Centre périnatal


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