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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Rapports parent-ado

Les relations se tendent. Normal ! L’enfant grandit et revendique davantage d’autonomie. Ce qui est pour déplaire aux parents, inquiets pour l’avenir de leurs adultes en devenir et par des fréquentations « infréquentables »…

De l’importance d’une bonne communication avec son adolescent :

Quelques préceptes : Tenir compte que notre ado est différent de nous et le respecter comme une personne à part entière, prendre le temps d’expliquer clairement nos idées et de vérifier s’il a bien compris et lui demander également son point de vue. Car il est en âge de développer, lui aussi, ses idées. Répondez-lui en argumentant, sans s’énerver, ni dramatiser.

En tant qu’adulte et guide, c’est au parent d’améliorer la communication en faisant en sorte de changer ses mauvaises attitudes. Au lieu de donner un ordre: «Tu rentres à dix heures ce soir!», il peut poser une question: «À quelle heure penses-tu entrer ce soir?» Il doit éviter de faire des commentaires comme s’il avait le droit de tout juger et de ne pas céder au désir de blesser son jeune en l’humiliant devant les autres. Le parent peut apprivoiser son adolescent renfermé en passant tout simplement plus de temps avec lui et ce, tout en tenant compte que ce dernier est à construire son monde intime. Face à son adolescent hypersensible, le parent peut s’annoncer davantage en frappant à sa porte ou en lui demandant: «Puis-je te parler de…?» afin de lui laisser le temps de se préparer à l’entendre. De même, le parent ira tout de suite à l’essentiel, en évitant les détails, avec un message clair pour être certain d’être bien compris de son ado qui ne l’écoute pas.

Ce qu’il faudrait savoir sur nos adolescents et la violence que certains témoignent.

Le cerveau : Le développement de ce centre nerveux à l’adolescence expose l’individu à une diminution de la régulation des émotions. Le siège des fonctions exécutives (comme prévoir, se fixer des priorités, peser la conséquence de ses actes, etc.) n’arrive à pleine maturité qu’à… 24 ans. En d’autres termes, la violence fait partie du processus d’adolescence. Pour quelqu’un, en quête d’identité, c’est une ressource efficace avec des effets immédiats (résolution du problème, sentiment de valorisation) mais elle témoigne aussi de l’incapacité de réagir autrement.

Paroles d’ados : Ils se disent confrontés à la pression du groupe (amis. Copains), ce besoin d’être « normal, comme les autres ». Ils évoquent leurs angoisses d’abandon, des problèmes de jalousie, de la nécessité de dominer et de l’interférence avec l’alcool.

Que faire ? Oser parler est primordial et transmettre des messages clairs, comme « la violence n’est jamais acceptable, elle appartient à l’agresseur ».

Règles à respecter en cas de conflit

• Choisissez le moment et le lieu propices pour discuter du problème.

• Respectez-vous mutuellement.

• Transmettez un message clair.

• Contrôlez vos émotions.

• Recherchez une situation sans gagnant ni perdant.

• Réfléchissez avant de décider.

Si vous êtes inquiet pour votre adolescent ou que vous soyez confrontée à des violences de sa part et à une rupture dans ses études ou autres, n’hésitez pas à consulter

Maison de l’enfance et de l’adolescence (MEA), 26 bd de la Cluse, tél. 022 372 48 00,

En savoir plus

 


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