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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Propreté

La plupart des enfants sont propres à partir de l’âge de 3 ans le jour et de 5 ans la nuit. Cette norme est à nouveau purement statistique, voire sociale (c’est-à-dire dictée par les contraintes liées à une scolarisation massive).

L’apprentissage de la propreté se fait en douceur. Profiter d’une semaine de vacances avec lui pour lui enlever progressivement ses couches. Sur une matinée, par exemple. Vous lui proposez, sans faire de drame s’il s’oublie dans la culotte. Vous choisissez avec lui son pot et vous lui dites que, dès qu’il a besoin, il y va ! Et si ça fonctionne, vous pouvez le féliciter. Sans cadeau, bien sûr (un chantage qu’il risque de vous demander – voire d’exiger – à chaque progrès). Mais avec un gros baiser. Le but est de dédramatiser et de déculpabiliser l’enfant. Si vous êtes serein, il le sera. Si vous êtes déjà énervé à son premier oubli, il va se cabrer.

Et si mon enfant fait toujours pipi à 4 ans ? Il peut s’agit d’une énurésie.

C’est une affection qui touche environ 15 % des enfants, les garçons surtout. Elle se manifeste par l’émission d’urine dans la culotte ou dans le lit. L’enfant énurétique émet ses urines de façon normale et complète, mais involontairement et le plus souvent la nuit. Dans le cas de l’énurésie, il n’existe aucune lésion organique de l’appareil urinaire ou de l’appareil nerveux.

On distingue l’énurésie primaire (la plus fréquente ) qui caractérise les enfants qui n’ont jamais été propres et qui est le plus souvent due à une simple immaturité du contrôle sphinctérien de l’énurésie secondaire qui est diagnostiquée après que l’enfant ait connu une période de propreté complète d’au moins un an. Cette dernière forme d’énurésie est presque toujours d’origine psychologique, un événement perturbateur ayant entraîné une régression de l’enfant à une phase antérieure. Une psychothérapie est ici le plus souvent nécessaire.

De manière générale, il est important de ne pas humilier l’enfant atteint de l’une de ces affections ou de le punir. Une fixation familiale par rapport à ce problème est le plus souvent contra-productive.


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