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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Elever des enfants

Décrochage scolaire à Genève


Lettre du mardi 21 février 2023 - Source:



Jeudi 16 février 2023 a eu lieu une Conférence/Table ronde à HUG sur le “Décrochage scolaire et raccrochage professionnel : regards croisés sur l’expérience genevoise”.

Le décrochage scolaire et le raccrochage professionnel sont des enjeux majeurs de société. Cette conférence a été consacrée aux questions suivantes : quelle est vraiment la situation à Genève, quelles sont les causes du décrochage et quelles pistes pour un raccrochage professionnel.

 

Situation à Genève

Selon l’étude et le rapport du 14 février 2023 “Infographie « Vulnérabilités scolaires et premier diplôme” du Service de la recherche en éducation (SRED), “le diplôme constitue un facteur majeur d’insertion économique et sociale. Il est particulièrement difficile à obtenir pour les jeunes scolairement fragiles, dont l’entrée en formation, souvent professionnelle, est contrariée et complexe, voire inaccessible. Depuis 2018 à Genève, toutes et tous les élèves sont soumis à la formation obligatoire
jusqu’à 18 ans. Cette politique publique de lutte contre le décrochage a conduit à la recomposition d’un espace de préqualification, avec des mesures de soutien hétérogènes par leur forme, leur contenu et les jeunes qui les fréquentent. Quatre ans après, plusieurs travaux du SRED mettent en évidence les bénéfices de cette politique mais aussi ses limites, ses ambivalences et les défis qui restent à relever pour une meilleure insertion des jeunes en formation.”

Chiffres à Genève
L’entrée en vigueur de FO18 s’est traduite par une quasi disparition du décrochage des jeunes mineurs, alors que celui des majeurs est plutôt en augmentation. Ce constat confirme les difficultés pour tous les élèves à intégrer une formation et à la mener à terme. Bien que les jeunes restent en formation jusqu’à
18 ans, il reste une marge de progression pour augmenter l’accès et le maintien des plus fragiles en formation jusqu’au premier diplôme.

  • 4,8% des jeunes interrompent leur formation chaque année (taux global des jeunes à la sortie du Secondaire I et ceux de 18 ans et plus);
  • 2020-2021 le taux de décrochage des jeunes de moins de 18 ans est passé à 0.2% contre 5% en 215-2016;
  • 10,4% des jeunes de 18 ans et plus sont en décrochage scolaire.

L’entrée en préqualification
Environ 1’500 jeunes fréquentent chaque année une mesure préqualifiante, parmi eux environ 1’000 pour la première fois. Près d’un sur quatre ont interrompu une formation de l’enseignement secondaire II, environ six sur dix viennent directement du cycle d’orientation (CO). Après le CO, environ un élève sur sept poursuit sa formation dans une mesure préqualifiante, surtout des jeunes issus des filières moins exigeantes et plus fréquemment s’ils et elles sont d’origine sociale modeste.

L’expérience des jeunes
Le vécu des jeunes se situe sur un continuum, avec parfois des allersretours, entre deux positions: d’un côté, des expériences mobilisatrices qui donnent le sentiment de développer des dispositions pratiques et identitaires nécessaires à la formation; de l’autre, le sentiment de “refaire du même” sans que cela soit utile à l’insertion en formation. Bon nombre de jeunes rapportent un faible sentiment de maîtrise pour une trajectoire qui ne correspond ni à leurs vœux ni à leurs besoins. Ils et elles peinent à se représenter leurs possibilités d’orientation et à donner sens à ce parcours de préqualification qui sort encore de l’horizon conventionnel de la formation.
Entre sentiment d’urgence et pression institutionnelle à l’insertion, la recherche d’une place de formation est parfois moins une affaire de projet qu’une opportunité à saisir. La tension entre la responsabilité individuelle pour entrer en apprentissage et le fait que les efforts des jeunes ne garantissent en rien cette insertion est aussi palpable .

Et après ?
A l’issue d’une année de préqualification, près de 40% des jeunes entrent en formation qualifiante, un tiers reste en préqualification et un peu moins de 30% quittent toute formation, le plus souvent à leur majorité.

La probabilité de certification
Trois ans après l’entrée en vigueur de FO18, 10% des jeunes qui sont entrés en formation directement après une mesure de préqualification l’ont poursuivie jusqu’au diplôme sans interruption ni réorientation. Le suivi des cohortes antérieures à FO18 indique un taux de certification de 43% sept ans après. La cohorte 2020-2021 permettra de mesurer cette évolution. En termes de certification, le développement de l’AFP est un signe encourageant: une année après avoir obtenu ce premier diplôme, 7 jeunes sur 10 sont en emploi ou poursuivent une formation CFC.

Avoir 18 ans
Le passage à la majorité est à la fois attendu et redouté par les jeunes, avec la crainte de ne plus bénéficier de soutiens pour se former. Si les mesures institutionnelles qui découlent de FO18 permettent bel et bien de mieux sécuriser les parcours de formation des jeunes mineurs, ce passage à la majorité s’accompagne d’un effet de seuil dans l’accès à des soutiens qui deviennent plus difficilement (voire non) accessibles. Renforcer la continuité de ces soutiens pour les jeunes majeurs, y autoriser un accès facilité (mais non obligatoire), voire consolider ou développer des mesures spécifiques sont autant d’actions qui pourraient mieux soutenir les jeunes scolairement vulnérables dans cette transition vers l’âge adulte.

Jy suis arrivée toute seule “
Postuler, réaliser des stages, entrer en apprentissage et persévérer jusqu’au diplôme est le fruit d’un travail du ou de la jeune, dans un contexte de formation spécifique et avec le soutien de ses formateurs et formatrices. Il s’agit d’un processus à l’interface de l’agir des jeunes et de l’institution scolaire et ses partenaires, y compris les entreprises formatrices. Que le succès des jeunes relève, à leurs yeux, de leurs propres efforts et de leurs aptitudes, est un signe qu’ils et elles ont repris la maîtrise de leur parcours.

 

Les causes du décrochage en 2020-21 (selon les études menées par le SRED)

Inégalités : 5.5% des jeunes garçons contre 4.1% des jeunes filles.

Caractéristiques scolaires le décrochage est important chez les jeunes :

  • 24.5% en formations préqualifiantes;
  • 9.4% vivent dans des structures d’accueil ou dans des situations sociales et légales précaires;
  • 6.7% fréquente ECG;
  • 6% sont en formation Duale.

Orientation après le CO : 1 élève sur 7 n’arrive pas à rentrer dans une filière préqualifiante.

Facettes des difficultés sont souvent associées à des résultats scolaires insuffisants ou encore aux difficultés scolaires anciennes.

Raisons du décrochage : les motifs se différencient peu selon les filières de formation. Ils sont partiellement liés à la probabilité de reprendre une formation l’année suivante.

En conclusion : un jeune qui a eu de la difficulté à intégrer une formation certifiante aura probablement encore de la difficulté à atteindre le diplôme certifiant.

 

Suite à cette présentation, une table ronde a suivi abordant les thèmes : des effets de seuil liés à l’âge, des solutions transitoires, du rôle(s) de l’organisation du secondaire I, orientation au secondaire I et du programmes en faveur de la voie professionnelle (IOSP ; GO Apprentissage ; Cité des métiers).

Plusieurs invités ont pu s’exprimer sur ces thèmes et mis en avant les réalités d’aujourd’hui selon les jeunes ou les institutions:

  • Stéphanie Albert-Gillet, Directrice du Service des parcours individualisés, précise que “l’appellation FO18 est devenu stigmatisante et qu’on la nomme aujourd’hui “Parcour individualisé”. Elle propose que des stages par rotation, des modules vers l’apprentissage ou encore un partenariat avec des entreprises (stages et apprentissages) soient créés.”;
  • Joëlle Mathey, Directrice de la Fondation pour la promotion et la valorisation de la formation professionnelle (ForPro), met en avant “qu’aujourd’hui la pression est énorme sur ces jeunes, car il ne faut pas rester sans rien faire.”;
  • Isabelle Vuillemin, Directrice du Service enseignement et évaluation, DGEO, nous énonce les différents points d’actions menés par son département et les ceux encore à améliorer. Pour elle “la question des élèves à risque est l’affaire de tous, il faut être au repérage pour intervenir au plus tôt.” Elle précise “que c’était une volonté d’Anne Emery-Torracinta, Conseillère d’Etat genevoise en charge du Département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse, de mettre en évidence les vulnérabilités qui apparaissent très tôt et de mettre en place un suivi. Le projet en collaboration avec le BIE, pour les élèves permis F ou réfugiés a permis de rattraper les retards par un dispositif turbo. La responsabilité et le rôle des parents est également évoqué et qu’ils sont très importants pour travailler en partenariat avec l’école. La mentalité sur les formations existantes doit évoluer, pourquoi à Genève 3% des élèves à la fin du Secondaire I rentre en apprentissage contre 50% à St-Gall. Ils faut donner des outils pour accompagner ces jeunes et amener tout aussi bien les élèves de CT, LC et LS aux apprentissages.”;
  • Yann Boggio, Secrétaire général de la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle (FASe), sollicite également la responsabilité collective, “On doit faire mieux ensemble pour que ce mouvement se poursuive à l’avenir.”.

 

Projet d’évaluation d’impact du programme Qualife-25
La conférence a continué avec les retours sur le projet d’évaluation d’impact du programme Qualife-25 : stratégie(s) de suivi, freins perçus par les jeunes, insertion dans l’apprentissage et certification, ont été présentés par le Professeur HES José Ramirez et son équipe Soledad Fernandez, Collaboratrice scientifique HES, Joëlle Latina, Maitre d’enseignement HES. Voici un bref résumé de ce projet.

L’objectif final vise à maximiser la proportion de jeunes qui obtiennent leur première certification du cycle secondaire II au plus tard à l’âge de 25 ans, en lien avec l’objectif de la CDIP (Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique) d’atteindre un taux de certification de 95% au secondaire II.

Dans ce projet, la population visée est constituée des jeunes, âgé-e-s entre 18 et 25 ans, qui résident dans le canton de Genève, qui ne sont ni en formation, ni en emploi ni en stage et qui n’ont pas encore décroché une certification du cycle secondaire II, que ce soit une attestation de formation professionnelle (AFP), un certificat de formation professionnelle (CFC) ou une maturité. D’après les critères de l’aide sociale, il s’agirait en majorité d’une population qui s’inscrirait dans des mesures dites de bas seuil.

Outre le Semestre de motivation (SeMo) et le dispositif interinstitutionnel CAP Formations géré par l’Office de l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC), il existe d’autres structures dans le canton qui sont actives auprès de ces jeunes pour les aider à intégrer une formation, voire les accompagner jusqu’à la certification. Ceci est notamment le cas de la Fondation Qualife dès sa création en 2014. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet causal (ou effet de traitement) du programme Qualife -25 sur les jeunes à partir de divers indicateurs dont l’entrée en formation professionnelle duale, autrement dit, l’apprentissage, voire l’obtention d’un CFC.

Pour ce faire, nous avons exploité une méthode (diff-in-diff) qui consiste fondamentalement à comparer l’évolution dans le temps de deux échantillons issus de la population visée :

  1. L’échantillon du groupe de traitement (GT), constitué des jeunes qui participent au programme Qualife -25 ;
  2. L’échantillon du groupe de comparaison (GC), constitué de jeunes qui, à l’instar de celles et ceux du GT, étaient (initialement) dans une situation similaire, i.e. ni en formation, ni en emploi, ni en stage et sans certification du secondaire II.

L’hypothèse fondamentale de la méthode utilisée pour estimer l’impact (ou effet de traitement) de Qualife -25 est que, en l’absence de traitement (i.e. la non-participation à ce programme), les jeunes du GT auraient suivi une évolution similaire à celle des jeunes du GC. Cette hypothèse est d’autant plus plausible que les deux groupes sont similaires ex ante, d’où l’importance de récolter suffisamment d’information sur les caractéristiques de la population de jeunes qui peuvent potentiellement créer un biais dans l’estimation de l’effet de traitement.

La constitution du GT a été rendue possible grâce à la coopération sans faille de la direction et de l’équipe du programme Qualife -25. Pour l’échantillon du GC, nous avons pu bénéficier de la collaboration des principales structures actives dans le canton auprès de la population visée, du moins au niveau de leur direction ou de leur secrétariat général. Sur le terrain, les choses se sont toutefois avérées plus compliquées qu’initialement espéré, pour différentes raisons. Notre méconnaissance du terrain et du vécu des jeunes issu-e-s de la population visée dans ce projet en est une. La méfiance de ces jeunes envers une équipe universitaire venant leur poser des questions sur leur parcours en est une autre. L’absence d’intérêt voire la perplexité vis-à-vis de l’étude de la part des intermédiaires sur le terrain, sans lesquels il nous était impossible d’identifier et pouvoir rencontrer ces jeunes, en est une aussi. De plus, il nous a fallu convaincre ces jeunes non seulement de répondre à un premier questionnaire mais également de nous fournir un numéro de téléphone portable et/ou une adresse email pour pouvoir assurer un suivi de leur situation à travers le temps. Une tâche qui s’est avérée fort délicate.

Les divers constats réalisés sur le terrain dès le début du projet et le risque élevé d’attrition (i.e. pas de deuxième ou troisième questionnaire rempli) nous ont poussés à modifier notre stratégie de récolte de données en exploitant un processus dit de gamification. Celui-ci consiste à transposer les techniques d’incitation au jeu dans un domaine non ludique, comme lorsqu’une personne est confrontée à un sondage ou un questionnaire. Cette stratégie nous a permis d’accroître le nombre de réponses récoltées au premier questionnaire ainsi que le nombre de jeunes (dans le GT comme dans le GC) qui ont remplis trois questionnaires durant la période d’observation (1er semestre 2017- deuxième semestre 2020). Au final, notre échantillon total comprend 322 questionnaires : 154 pour le GT et 168 pour le GC.
L’impact causal de Qualife -25 que nous avons estimé prend en considération d’autres indicateurs que l’entrée en apprentissage voire l’obtention d’un CFC. Ces indicateurs, dits « intermédiaires », permettent de mieux saisir le travail réalisé par les différentes structures actives dans l’insertion socio-professionnelle de ces jeunes car ils sont fortement corrélés avec l’entrée en apprentissage et la réussite de la formation. Il s’agit notamment des problématiques que les jeunes perçoivent comme des freins (ou barrières) dans leur parcours de vie et de facto sur leur projet professionnel. Le tableau ci-dessous présente l’évolution observée de ces indicateurs pour les deux groupes.

La dynamique générale est clairement positive du côté des jeunes dans le GT, contrairement à celle caractérisant les jeunes du GC. Dans ce dernier, aucune des variations observées ne s’avère statistiquement différente du « statut quo » (= 0). L’impact de Qualife -25 s’observe de manière significative sur la perception qu’ont les jeunes de leur parcours scolaire, de leur comportement, de leurs éventuelles addictions voire de leurs problèmes avec la justice et même de la discrimination à leur encontre. Autrement dit, la perception négative quant aux freins à l’activation diminue au fil du temps pour les participant-e-s du programme Qualife -25.

Pour ce qui est de l’indicateur principal (ou « final »), le graphique ci-dessous illustre l’impact de Qualife -25 sur la probabilité d’être en apprentissage voire, pour une minorité durant la période observée, d’obtenir leur CFC, à trois moments différents. L’effet est relativement important au début du traitement puis tend à s’estomper avec le temps.

L’effet total du traitement Qualife -25 sur la probabilité que le jeune soit en apprentissage est de 22% en moyenne. La prise en compte des caractéristiques qui différencient les jeunes du GT de celles et ceux du GC, comme par exemple la section à la sortie du CO ou l’âge, n’affectent que très marginalement ce résultat.

Est-ce que l’investissement réalisé par la Fondation Qualife est rentable à long terme ? La réponse est clairement positive, comme le démontre nos calculs basés sur les données financières du programme et le taux de réussite parmi les jeunes durant la période d’observation. Le rapport estimé entre le bénéfice privé (pour le jeune) et le coût d’une certification CFC pour la Fondation Qualife varie grandement selon le taux d’actualisation considéré. Sur la base de nos estimations, 1 franc investi dans Qualife -25 génère un bénéfice espéré à long terme pour le jeune de 3 à 5 francs. Ce bénéfice serait encore plus important si l’on raisonnait d’un point fiscal ou social et non simplement d’un point de vue privé, en prenant notamment en compte les économies potentielles que pourraient réaliser l’Etat en termes d’aide sociale. Un résultat conforme à la littérature sur le sujet et qui rappelle l’importance d’investir sur le capital humain de notre jeunesse, quels que soient sa situation et son parcours scolaire.

 

Une dernière table ronde avec de nouveaux invités à mis en lumière les thèmes suivants : logique occupationnelle vs logique programmatique, devoir/liberté du jeune adulte, accompagnement et suivi des jeunes, hétérogénéité des structures et coordination, rôle de l’Etat, fonctionnement et efficacité de la subsidiarité de l’Etat.

  • Sophie Chezeau, Directrice Cap formations, OFPC, annonce que son service “a un bon taux de réussite du maintien des jeunes en formation. CAP formation permet également aux jeunes de rattraper le niveau de français et de mathématique insuffisant à la sortie du Secondaire I et qui les handicap dans le choix de leur formation. Elle constate que les jeunes d’aujourd’hui que l’argent n’est pas un critère de choix de leur formation, surtout à long terme. Cependant, ils se sentent souvent impuissants face à ce qui se passe dans le monde et leur humeur est plutôt morose. Il faut donc une grande force pour leur faire évoluer.”;
  • Delphine Bachmann, Députée au Grand Conseil et candidate au Conseil d’Etat, Parti du centre, infirmière de formation, “voit un manque de vocation pour les professions dirigés vers l’humain. Les crises COVID, post-COVID et environnementale fait que les jeunes ont plus de difficultés à ce centrer sur l’avenir et leur avenir.”;
  • Joëlle Mathey, Directrice de la Fondation ForPro, revient sur “l’importance que tous les acteurs qui interviennent à un moment dans le parcours de formation de ces jeunes doivent cesser de leur dire ce qu’ils peuvent faire ou ne pas faire et les aider à choisir par eux-mêmes, mais aussi à faire tomber les frontières qui s’opposent à eux.

Cette conférence a été marquée par un grand nombre des personnes dans le public de tous les milieux acteurs autour de ce sujet. Elles ont pu intervenir lors des tables rondes avec des questions, des réflexions et des expériences témoignant des diverses difficultés énumérées lors de cette conférence.


Livre de la semaine


  • Décrochages scolaires: l’école en difficulté

  • Echec scolaire, une autre histoire possible : le coaching au service des jeunes en difficulté.

  • Hikikomori, ces adolescents en retrait

  • Le décrochage scolaire


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