Bonjour, Notre fille de 3 ans et demi est une fille vive, sociable et sauvage à la fois, éveillée et apparemment précoce. Depuis sa naissance, elle nous a rapidement montré que les câlins et les bisous n'étaient pas son truc. Nous l'avons tout à fait respecté. Elle nous fait très souvent des câlins au moment où elle le souhaite à nous ses parents mais n'embrasse personne d'autre (à part ses grands-parents). Nous l'avons également toujours respecté (malgré parfois notre entourage qui n'arrive pas à le comprendre) en lui disant qu'elle n'avait pas besoin de faire de bisous mais devait par contre dire bonjour et au revoir. Pourtant, elle n'y arrive pas ou elle ne le veut pas. Nous ne savons pas trop quoi faire avec ça... Nous tentons de l'obliger à dire bonjour car ce sont les règles élémentaires de la politesse. Nous avons l'impression qu'elle est entrée dans un jeu de pouvoir avec nous. Doit-on plutôt attendre que cela lui passe ou tenir bon ? Merci pour votre réponse. Ps : les réponses des autres parents sont-elles consultables par tous en toute confidentialité ?

Réponse de Familles GenèveBonjour, Nous pensons que vous avez vu juste ! Votre fillette est précisément à l'âge où les enfants affirment leur personnalité, le plus souvent en s'opposant à leurs parents… (Avez-vous parcouru l'étape 2-4 ans de notre site ? Vous y trouverez des précisions sur la période que traverse votre fille.) Concernant les marques de politesse, les spécialistes conseillent de ne pas insister afin de ne pas entrer dans ce rapport de force que vous évoquez. Tous recommandent aux parents de donner l'exemple (ce que vous faites certainement !) envers l'enfant lui-même et envers votre entourage. Il n'est pas évident pour un petit de comprendre qu'il faille s'adresser aimablement à une personne qu'il ne connaît pas, voire qui ne lui inspire aucune sympathie… Parfois aussi, les enfants ont une autre façon de dire bonjour : par un sourire, en montrant un jouet, plus tard en offrant un dessin. Félicitez votre fille quand elle a été aimable envers une personne extérieure à votre cercle de famille proche, dites-lui que la personne a été contente de son attitude. Commentez l'attitude d'un autre enfant : "Ce petit garçon m'a dit gentiment bonjour; cela m'a fait plaisir !" Conclusion (valable également pour toutes les réactions d'opposition qui ne manqueront pas de se présenter…) : ne vous cristallisez pas sur le refus de votre fille ; n'en faites pas une affaire de famille ; n'en parlez pas devant elle, sauf, peut-être, pour glisser, l'air de ne pas y toucher : "Elle est encore un peu petite, quand elle sera grande…" Parfois ça marche ! Venons-en à votre PS : toutes les questions et nos réponses figurent sur le site sous le pseudonyme que nos correspondants ont choisi. L'adresse e-mail n'apparaît pas. Si une personne indique son nom de famille et son prénom, nous effaçons le patronyme afin de garantir l'anonymat de notre correspondant.