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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Question de Wayra

Nous avons un garçon de 18 mois, et nous avons essayé de le mettre au lit sans barreaux, car dans son petit lit il passait par dessus et il est tombé 2 fois, donc mon mari et moi avons décidé de le mettre dans son lit son barrières mais notre fils se lève, ouvre la porte de sa chambre et il part au salon, impossible de le coucher, alors svp dites nous se que nous devons faire pour qu'il reste au lit. Merci
Réponse de Familles GenèveBonjour, Dans votre question nous ne comprenons pas s'il s'agit de la sieste, ou du soir, dans le premier cas, à 18 mois l'enfant va progressivement diminuer ses heures de sommeil. Si parfois, pour différentes raisons, il ne fait pas sa sieste, cela n'est pas grave. L'enfant vers cet âge, ressent l'envie d'explorer le monde qui l'entoure, il a d'ailleurs déjà essayé de prendre la fuite en passant par-dessus les barreaux, et dès que les barrières sont tombées il peut partir à l'exploration de tout ce qui s'ouvre devant lui. Celle-ci est une réaction normale, il doit pouvoir satisfaire sa curiosité. Le rôle des parents, à ce stade, est de poser des limites, sans réprimer sa curiosité, mais en lui faisant comprendre que la journée se termine et qu'il a besoin de se reposer pour être en forme le lendemain. Votre enfant se sentira en sécurité si vous répétez tous les soir le même rituel. Par exemple un jeu en commun avant de se mettre en pyjama et de se brosser les dents, puis c'est l'heure d'une chanson ou d'une petite histoire, au lit, avec le doudou dans les bras… Ce déroulement attendu lui permet de se préparer chaque soir à l'idée d'aller dormir. Voici en complément un texte tiré du livre d’Anne Bacus, psychologue et mère de deux enfants « votre enfant de 1 à 3 ans » : « Il s’agit d’une situation extrêmement banale autour de l’âge de deux ans. Environ 70 % des enfants rencontrent un jour ou l’autre des difficultés d’endormissement ! L’opposition au coucher est donc universelle et revient périodiquement lors de la vie de l’enfant. La crise peut commencer dès que l’on parle d’aller au lit. Mais le plus souvent, elle débute vraiment à la fin du rituel, lorsque le parent sort de chambre après le dernier baiser et que la séparation devient effective……Mais il y a problème lorsque l’enfant pleure, se relève plusieurs fois, ou que tous les prétextes sont bons pour faire revenir l’adulte : la soif, l’ultime baiser, l’ours qui est tombé, la peur du noir, etc. Il faut préciser que la crise d’opposition à cet âge ne rend pas les choses faciles à cet âge. Soyons clairs : vouloir passer une soirée tranquille sans enfant, est parfaitement légitime. L’enfant teste la résistance de ses parents, leur indécision et leur mauvaise conscience : s’ils craignent de ne pas « en avoir fait assez », ils auront plus de mal à mettre un terme à la situation. Pourtant, c’est cela qui rassure l’enfant : après un temps d’écoute raisonnable, pouvoir le convaincre qu’il ne craint rien à rester seul et dormir. Comprendre et sécuriser vaut toujours mieux que subir passivement, puis finir par s’énerver et faire alors preuve de trop d’autorité. - votre enfant n’a pas l’air décidé à dormir ? il peut être laissé dans sa chambre ou dans son lit, avec une lampe douce et ses jouets favoris, mais au calme et sans vous. Il dormira quand il sentira le sommeil venir - c’est au parent de fixer l’heure et de la faire respecter. On ne peut exiger d’un enfant qu’il dorme mais on peut lui apprendre qu’à certaines heures chacun regagne ses quartiers et y jouit de sa tranquillité. - L’expérience montre que le père se montre souvent plus efficace que la mère (c’est d’ailleurs le plus souvent elle qu’il appelle) lorsqu’il va dire la loi à la maison. Un discours affectueux mais ferme comme : maintenant c’est l’heure ou les petits enfants se couchent et où les parents se retrouvent tranquillement ensemble. Tu as tout avec toi et on t’a fait beaucoup de baisers…Si l’enfant se relève, on le raccompagne dans son lit sans un mot et les deux parents montrent qu’ils sont d’accord sur cette façon de faire. Si vous persévérez dans une attitude ferme qui rassure l’enfant et fixe clairement des limites à ses exigences, les crises de l’heure du coucher s’atténueront d’elles-mêmes. »



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