Question de lesable
Bonjour, Est ce qu'on peux savoir si un enfant est intelligent (eveiller voire surdoué ...) dès l'âge de 1-2 mois. Merci d'avance A bientôt
Réponse de Familles GenèveBonjour, nous pensons sincèrement que 1-2 mois c'est beaucoup trop tôt pour déterminer si un enfant est surdoué. Cela ce manifeste plus tard, quand l'enfant est confronté à la vie sociale, jardin d'enfant ou école. On a besoin d'être confrontés aux autres pour apprendre à se connaître et pouvoir donner une valeur à ses propres capacités. Voici une réflexion qui se trouve sur ce site à propos des enfants surdoués. Question Mon enfant est-il surdoué ? Réponse Il est aujourd'hui très à la mode de croire que son enfant est surdoué.... Cela permet de prendre les éventuelles inadaptations ou difficultés scolaires de haut et de participer de plein droit à la promotion narcissique que représente la possibilité d'avancer son enfant d'une ou deux années de scolarité. Plus sérieusement, ce type de problème nécessite de toute évidence un examen psychologique. Qu'en est-il ? - le quotient intellectuel (QI) sur lequel se fonde cet examen ne mesure qu'une sorte d'intelligence, celle représentée par la capacité à résoudre des problèmes. Pour établir un QI, le psychologue choisit une liste d'épreuves mises au point d'après l'étude statistique du développement de milliers d'enfants du même âge et compare l'âge réel de votre enfant à son âge mental. Il en ressort que plus l'âge mental est en avance sur l'âge réel, plus le QI se trouvera être supérieur à 100 et inversement; - bien qu'uniquement centré sur des capacités scolaires, le QI ne permet pas de garantir avec précision que l'enfant parviendra à un niveau d'études quelconque. Il permet seulement de mettre en évidence qu'il en a ou non les capacités. Il est évident que la réalisation de ces dernières dépendra de beaucoup d'autres facteurs (éducation, équilibre affectif, niveau socioculturel, qualité de l'accompagnement familial, etc.); - faire passer un tel test à un enfant peut avoir un effet pervers en termes d'étiquetage de ce dernier. En effet, si le résultat est médiocre, il risque de s'ensuivre une démotivation de l'enfant lui-même et de son entourage, alors que si le résultat est supérieur à la moyenne, des attentes parfois trop lourdes risquent d'être placées sur ses épaules. Il importe donc de bien saisir le caractère faiblement prédictif d'un tel test et de ne pas l'utiliser contre l'enfant; - le QI n'évolue que peu avec les années. Cependant des accompagnements particulièrement adéquats ou déficients peuvent permettre une variation de quelques points dans un sens ou dans l'autre; - le QI moyen se situe entre 90 et 110 (plus de la moitié de la population est située dans cette fourchette); - les enfants doués ou brillants se situent entre 110 et 140. Il est parfois utile de les avancer d'une ou de deux années scolaires afin de leur permettre de ne pas trop se démotiver. Néanmoins, il est important de savoir que cet état de fait risque de leur poser parfois des problèmes d'intégration au sein de leur classe (décalage potentiel dans le développement physique, les intérêts, etc. avec leurs camarades); - au dessus de 140, on entre dans la catégorie très réservée des surdoués (moins de 1 % de la population). Bizarrement, l'enfant surdoué est souvent un inadapté. Il est en général fort mal à l'aise dans l'enseignement traditionnel, alterne coups d'éclat et désintérêt, éprouve de grandes difficultés à s'intégrer parmi les enfants de son âge. Nombre d'entre eux sont souvent rêveurs et introvertis, préférant vivre dans leur univers faute de pouvoir vraiment le partager. Il importe de leur appliquer une pédagogie particulière, faute de quoi ils risquent de connaître paradoxalement de douloureux échecs scolaires. Une pédagogie individualisée permettant de valoriser leur potentiel est plus que souhaitable.