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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Question de Titine

ma question est la suivante: étant divorcée, est-ce que mes enfants ont le choix de voir leur père, si oui quelle est la procédure, quelle sont les conséquences? ma fille de 16 ans ne souhaite plus revoir son père, car il l'a dévalorisée plusieurs fois, hier soir encore au téléphone il a dénigré entre autre le choix qu'elle a pris de commencer un apprentissage au lieu de continuer l'école. Depuis 9 ans et durant toutes ses années il n'a pas investi de temps pour ses enfants, et quant il le fait c'est toujours pour nous dévaloriser, Moi, ma fille et mon fils. Je sens très bien que Sandrine et Julien sont déprimés par leur père, au point que je n'ose vous le dire et j'ai très peur qu'il arrive un drame, en plus ils traversent une période extrêmement compliquée "l'Adolescence". Je vous remercie beaucoup de m'avoir lu et espère que vous pouvez me conseiller, tous les deux week-end mes enfants rejoignent leur père et le prochain est un entre eux.
Réponse de Familles GenèveBonjour, MESURES CONCERNANT LES ENFANTS Les mesures éventuelles de protection de l’enfant sont du ressort du juge du divorce, qui peut charger les autorités tutélaires de leur exécution. L’autorité parentale sur les enfants mineurs est en principe attribuée par le juge au père ou à la mère. Le juge fixe également les relations personnelles (anciennement la garde et le droit de visite). Le critère principal qui doit le guider est celui de l’intérêt de l’enfant; le juge doit donner l’autorité et la garde au parent qui est le plus apte à assurer aux enfants un développement harmonieux et la stabilité. Avec l’introduction du nouveau droit, est introduit dans le droit de la filiation celui pour le parent qui n’a pas l’autorité parentale d’être informé des événements particuliers de la vie de l’enfant et d’être entendu avant la prise de décisions importantes pour son développement. Il dispose aussi d’un droit d’obtenir des informations auprès de ceux qui participent à la prise en charge de l’enfant (enseignants, médecins), concernant l’état et le développement de l’enfant. L’autorité parentale conjointe et la garde conjointe sont possibles depuis le 1er janvier 2000. Les époux doivent pour cela en faire la demande, en étant d’accord non seulement sur le principe du partage de ces droits, mais aussi sur la prise en charge concrète de l’enfant et sur la répartition des frais d’entretien. La solution doit en outre être conforme au bien de l’enfant. Le droit de visite est fixé en fonction de l’intérêt de l’enfant et de la situation respective des deux parents. Il peut être aménagé de façons très diverses. Il est fréquent, pour les enfants d’âge scolaire, de prévoir un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Le parent “gardien” doit favoriser les contacts des enfants avec l’autre parent, même si celui-ci ne paie pas la pension alimentaire ou mène une existence que l’autre désapprouve. Le parent qui exerce son droit aux relations personnelles ne doit pas saper l’autorité du parent “gardien”. Il faut des circonstances tout à fait exceptionnelles pour que le droit de visite soit refusé ou retiré (menace au développement de l’enfant, menace concrète d’enlèvement). Source : Guide-Service édité par l’Hospice Général. Ce texte résume les mesures que la loi prévoit concernant les enfants, dans un cas de divorce ou de séparation. Si dans votre cas, vos enfants trouvent les moments partagés avec leur père problématiques et dévalorisants, (comme vous dites), nous vous conseillons de prendre contact avec le Service de Protection de la Jeunesse, qui saura vous conseiller par rapport aux mesures à prendre. Il est important de prendre en compte les besoins de vos enfants surtout dans la phase délicate qu’il vivent dans leur adolescence. Service de Protection de la Jeunesse – 8, rue Adrien-Lachenal – Tél. 327 75 75 / 327 61 11.



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