Question de Valentina
Bonjour Valentina,
La situation que vous décrivez ne peut en effet pas durer. Nous ne sommes pas persuadés que vos enfants en souffrent mais c'est vous, la maman, qui devez être épuisée ! Comme vous pouvez l'imaginer, nous n'avons pas de solution miracle à vous proposer. Nous allons simplement vous faire quelques suggestions.
Quel que soit l'âge de vos enfants, il n'est pas impossible que le cadet soit un plus petit dormeur que son aîné. Peut-être, après les avoir préparés tous deux pour la nuit, serait-il préférable, pendant quelque temps, de commencer par coucher l'aîné tout en laissant le plus jeune jouer encore un moment dans un coin calme de la maison en guettant le passage du marchand de sable...
Fait-il une sieste ? S'il en a encore besoin, la supprimer ne serait pas une solution. Évitez simplement de la laisser se prolonger trop tard dans l'après-midi.
Il est positif que votre fiston joue calmement sans réclamer votre présence quand il se réveille la nuit. Bien des parents voudraient avoir votre chance ! Serait-ce une catastrophe s'il dormait un plus petit nombre d'heures pendant quelques nuits ? Au bout de quelques jours sans votre intervention, le besoin de sommeil serait le plus fort.
Êtes-vous bien sûre que le grand frère est dérangé par les activités nocturnes du petit ? La lampe que ce dernier allume éclaire-t-elle toute la chambre ? Si c'est le cas, une lampe de chevet personnelle serait moins gênante. Ou une lampe de poche que vous mettriez dans son lit une fois qu'il est endormi. Le petit pourrait préparer en se couchant le livre à regarder au cas où il se réveillerait...
Vous sentez-vous capable, après avoir vérifié que votre petit oiseau de nuit ne court aucun danger (fenêtres bloquées, balcon et porte d'entrée verrouillés, allumettes hors de portée, etc), vous sentez-vous capable de dormir sur vos deux oreilles ? C'est ce que nous vous souhaitons !
Si la situation n'évolue pas et que vous souhaitiez un conseil plus personnalisé, vous pouvez vous adresser à :
Allo Parents, une permanence téléphonique pour partager «à chaud» une difficulté familiale ou éducative : 022 733 22 00
Bon courage !