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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Question de pain

Bonjour, Voilà j'ai un problème qui dure depuis 2mois 1/2 voir 3. J'ai un petit garçon (Julian) qui va avoir 22 mois bientot qui se reveille chaque nuit (après minuit) et qui refuse de se recoucher dans son lit et demande a dormir dans notre lit. Au début, son père et moi avons essayé de le recoucher dans son propre lit en lui expliquant que c'était sa chambre et en le rassurant mais il se mettait a hurler donc nous lui avons cedé. J'ai essayer d'insister en le laissant pleurer mais son père était là pour aller le chercher (il n'aime pas l'entendre pleurer et il a peur que les pleurs de notre fils gênent nos voisins). Et maintenant, nous n'avons toujours pas réussi à régler ce problème qui commence à m'inquiéter car cela dure sauf que maintenant notre fils ne se reveille plus en pleurant mais se reveille normalement et m'appelle jusqu'à temps que je viennes le chercher. Une fois dans notre lit, il redort aussitot. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais pas pourquoi il se reveille chaque nuit (peut-être que cela est du au fait que je ne travaille plus depuis 2mois 1/2) Merci de bien vouloir m'aider. Nathalie
Réponse de Familles GenèveBonjour Nathalie, En lisant votre question, il apparaît clairement que votre fils s'est bien intégré dans votre lit. Nous comprenons votre désarroi. Votre mari est bien généreux vis-à-vis de vos voisins pour préférer dormir avec votre fils plutôt que de les déranger en le laissant pleurer! Toutefois il faudra bien les déranger car c'est dans la fermeté et la ténacité que vous viendrez à bout de ces réveils nocturnes, et cela peut prendre quelque temps! Lorsque votre fils se réveille, il doit apprendre à se rendormir tout seul, une étape naturelle par laquelle tous les jeunes enfants passent et qui les fait grandir. Dès qu'il se réveille, allez le voir, rassurez-le tranquillement, donnez-lui peut-être un peu d'eau, des petites caresses, chantez-lui une petite berceuse et expliquez-lui doucement que le lit de papa et maman n'est pas son lit. Rien ne vous empêche de l'y inviter le matin pour "les petits moments câlins".Sur le plan de l'éducation et de la construction d'un enfant, les parents ne doivent pas être le moyen d'endormissement de ces derniers, c'est capital pour toute la famille. Mais ce conseil est plus vite écrit qu'applicable alors il va falloir vous armer de patience et changer les bonnes habitudes de votre petit garçon. En espérant avoir répondu à votre question, nous vous ajoutons un extrait tiré du livre d'Anne Bacus, "votre enfant de 1 à 3 ans" qui vous donnera quelques pistes supplémentaires. "« Il s’agit d’une situation extrêmement banale autour de l’âge de deux ans. Environ 70 % des enfants rencontrent un jour ou l’autre des difficultés d’endormissement ! L’opposition au coucher est donc universelle et revient périodiquement lors de la vie de l’enfant. La crise peut commencer dès que l’on parle d’aller au lit. Mais le plus souvent, elle débute vraiment à la fin du rituel, lorsque le parent sort de chambre après le dernier baiser et que la séparation devient effective……Mais il y a problème lorsque l’enfant pleure, se relève plusieurs fois, ou que tous les prétextes sont bons pour faire revenir l’adulte : la soif, l’ultime baiser, l’ours qui est tombé, la peur du noir, etc. Il faut préciser que la crise d’opposition à cet âge ne rend pas les choses faciles à cet âge. Pourtant, c’est cela qui rassure l’enfant : après un temps d’écoute raisonnable, pouvoir le convaincre qu’il ne craint rien à rester seul et dormir. Comprendre et sécuriser vaut toujours mieux que subir passivement, puis finir par s’énerver et faire alors preuve de trop d’autorité. - votre enfant n’a pas l’air décidé à dormir ? il peut être laissé dans sa chambre ou dans son lit, avec une lampe douce et ses jouets favoris, mais au calme et sans vous. Il dormira quand il sentira le sommeil venir - c’est au parent de fixer l’heure et de la faire respecter. On ne peut exiger d’un enfant qu’il dorme mais on peut lui apprendre qu’à certaines heures chacun regagne ses quartiers et y jouit de sa tranquillité. - L’expérience montre que le père se montre souvent plus efficace que la mère (c’est d’ailleurs le plus souvent elle qu’il appelle) lorsqu’il va dire la loi à la maison. Un discours affectueux mais ferme comme : maintenant c’est l’heure ou les petits enfants se couchent et où les parents se retrouvent tranquillement ensemble. Tu as tout avec toi et on t’a fait beaucoup de baisers…Si l’enfant se relève, on le raccompagne dans son lit sans un mot et les deux parents montrent qu’ils sont d’accord sur cette façon de faire. Si vous persévérez dans une attitude ferme qui rassure l’enfant et fixe clairement des limites à ses exigences, les crises de l’heure du coucher s’atténueront d’elles-mêmes. »



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